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1 juillet 2011 5 01 /07 /juillet /2011 08:44

Les mentions « Allégée en sucre », « source de calcium », « riche en lait », ou encore « pauvre en matière grasse » sont de  plus en plus présentent sur les étiquettes de nos produits alimentaires.

 
Il serait logique de penser que ces produits sont plus sains, meilleures à la santé, à privilégier lors d’un régime. La réalité est souvent autre.

 
Ces allégations nutritionnelles s’avèrent parfois floues ou discutables et sont souvent présentent pour déculpabiliser le consommateur. Dans bien des cas ces indications sont avant tout des messages marketing.

 
Prenons l’exemple de biscuits portant l’allégation « allégés en matière grasse ». En y regardant de plus prêt l’allègement  est souvent minime (25% par rapport par rapport à la moyenne des produits comparables). De plus cette indication ne souligne qu’un seul aspect du produit (les graisses)  en omettant de mentionner le niveau élevé de sucre. En comparant ce biscuit « allégé » à une biscuit classique on peut se rendre compte que finalement leur apport énergétique sont très proche.

 

Dans cet exemple, l’allégation est avant tout présente pour déculpabiliser le consommateur gourmand.

 
Mettre en avant une caractéristique nutritionnelle d’un produit en dissimulant d’autres caractéristiques moins reluisantes est une stratégie commerciale fréquente.

 
Dans certain cas le « plus nutritionnelle » affiché est très trompeur. C’est le cas sur certaines sucettes dont l’étiquetage met nettement en avant un taux de matière grasse de 0,5%, or les graisses entre très rarement dans la composition de ce type de confiseries. Cet étiquetage a pour but avant tout de dissimuler la teneur en sucre du produit (80%) qui elle n’est indiquée nulle part.

     

Les aliments très riches et très caloriques destinés aux enfants (barres chocolatés, pâtes à tartiner…) présentent, eux aussi,  bien souvent des allégations nutritionnelles : riche en calcium, riche en lait…qui font croire aux parents que ces goûters sont sains et adaptés à la croissance de leurs bambins. En réalité les inconvénients nutritionnels de ces aliments  (riche en graisses de mauvaise qualité, en sucre…) sont largement supérieurs aux avantage mis en avant.

 

Pour conclure, les industriels abusent d'argumentation nutritionnelle afin de nous faire consommer le plus possible d'aliments qui sont bien souvent d'une piètre qualité nutritionnelle.

Gardons à l'esprit qu'une alimentation équilibrée et saine est avant tout une alimentation pauvre en aliments transformés et industriels. Toutes les études épidémiologiques mettent en évidence qu'une alimentation santé doit être composé d'aliments de base le moins transformés possibles comme peuvent l'être les fruits et les légumes, les céréales (pâtes, pain complet...), les légumes secs (lentilles, pois...)  la viande, le poisson, les oeufs, et des matières grasses (huile d'olive...). 

 
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15 juin 2011 3 15 /06 /juin /2011 15:46

Tout(e) petit(e), il ou elle mangeait de tout avec plaisir. Là, vous ne le/là reconnaissez plus. A 3 ans, 4 ans, 5 ans, votre chérubin boude votre purée de carotte et ne réclame que des pâtes et du riz ! Vous êtes une "bonne maman" ou un "bon papa" et désirez lui assurer un bon équilibre alimentaire... Alors, que faire ?

 

 

La "néophobie alimentaire", c'est normal !

 

 

 

Les spécialistes le disent. A partir de 3/4 ans et jusque vers l'âge de 6/7 ans, l'enfant traverse une période dite de "néophobie alimentaire", marquée par la crainte des aliments nouveaux. "Est-ce la peur d'être transformé par la nourriture qu'il incorpore ? La peur de l'empoisonnement ? On ne le sait pas très bien," explique Nathalie Rigal, psychologue, auteur d'une thèse sur les préférences alimentaires chez l'enfant. Une chose est sûre, c'est que "le petit s'approprie l'aliment en lui donnant une identité". Autrement dit, il suffit de saupoudrer de persil sa purée de pommes de terre habituelle, pour que cela le/la perturbe et qu'il/elle la perçoive comme un aliment nouveau.

 


Deuxième facteur: à partir d'1 an et demi ou 2 ans, l'enfant entre dans la phase du "non". La nourriture peut être un terrain privilégié pour s'affirmer et s'opposer à ses parents. Ne vous étonnez donc pas de le/la voir apprécier les haricots verts à la cantine et les refuser chez vous !

 

 

 

Quelle attitude adopter ?

 

 

 

 - Dédramatisez! Riz, pâtes et pommes de terre sont bons pour sa santé ! Son corps dépense une sacrée énergie; il/elle a besoin d'un gros apport de sucres lents, contenus dans les féculents. Pas question cependant de ne le/la cantonner qu'à un type d'aliment. Proposez-lui de temps en temps, en plus des féculents et sans mélanger, une petite portion de légumes, (pas trop grosse car l'épreuve risque alors d'être insurmontable!). "N'hésitez pas à le lui présenter plusieurs fois, à quelques jours d'intervalle. En moyenne, cinq fois. Car il/elle a besoin de temps pour s'approprier un aliment qu'il/elle ne connaît pas" explique Nathalie Rigal.

 

 

- Demandez-lui de goûter, mais ne le/la forcez pas à manger. Evitez le chantage, le forcing, bref tout ce qui peut alimenter un rapport de force, car vous risquez d'installer un cercle vicieux et de créer un véritable conflit autour de la nourriture. Compensez certains aliments par d'autres. Elle/il ne mange pas de légumes ? Donnez-lui plus de fruits ! Créez une ambiance sympathique autour de la nourriture. Préparez une table accueillante. Laissez-le/la picorer dans votre assiette s'il/elle en a envie. Associez-le/la à la préparation de plats simples : tourner la purée, casser des oeufs, étaler la pâte... Il/elle aura sûrement envie de goûter !

 

- Restez décideur et assumez votre rôle de parent! C’est aux parents de faire les menus, et non à l’enfant. Il est bon de respecter ses goûts, mais il est hors de question de retirer des menus familiaux les aliments rejetés par votre enfant.

 

 

 

 

 

Pour les parents désirant en savoir plus sur le sujet je vous conseille le livre de Nathalie Rigal , psychologue spécialisée dans l'éducation sensorielle

 

" La naissance du goût - comment donner aux enfants le plaisir de manger"

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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13 juin 2011 1 13 /06 /juin /2011 18:49

Voici le rapport de colloque de la 2ème conférence DDD.
2 thèmes sont traités dans cette ouvrage: la peur du gras et alimentation et écologie.

 




Faut-il avoir peur du gras ? Peut-on manger sans peur ? Doit-avoir redouter le cholestérol et que penser des médicaments anticholestérol ? Quels sont les vrais enjeux de santé publique ? Que penser des aliments industriels qui nous envahissent mais aussi de l’alimentation du bétail ? Peut-on manger sain sans revoir notre agriculture ? Que manger et comment manger pour une alimentation saine et écologiquement responsable ?

Table des Matières

Histoire de la haine du gras - Paul Ariès

Doit-on avoir peur du cholestérol ? - Michel de Lorgeril et Patricia Salen

Ecologie et Diététique: accompagner vers le changement - Philippe Galley

Vers une amélioration du profil en acides gras essentiels des aliments destinés à la restauration - Florian Saffer

Patients by-passés : en manque de gras ? Marie-Albine Serre et Sabine Pillement

La symbolique du gras - Valérie Adt

Pour une alimentation écologiquement et socialement responsable - Paul Ariès

L’Association DDD: vers une diététique intégrative et humaniste - Florian Saffer

 

 

Pour  commander : 10 euros + 2 euros de frais de port à l'ordre de l'association DDD

règlement à m'adresser : Florian SAFFER, 16 rue St victorien 69003 Lyon

(merci de ne pas oublier de me préciser votre adresse pour l'expédition + si vous avez besoin d'une facture).

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7 juin 2011 2 07 /06 /juin /2011 09:32

Beaucoup de lecteurs m'interrogent sur le sens du slogan du blog "diététique et pleine conscience". Cette association surprend, interpelle... pour beaucoup de mes lecteurs la diététique est assimilée à la science du contrôle alimentaire ou encore à un ensemble de règles restrictives visant à manger le moins calorique possible. Autant dire que pour beaucoup la diététique est une science moralisatrice. 

La vision que j'ai de la diététique ne va pas dans le sens de ces stéréotypes. Pour moi manger est un acte vital indispensable pour être en bonne santé mais également un acte visant au plaisir et au partage (un repas partagé n'est-il pas meilleur?). La diététique est selon moi l'ensemble des choix que nous faisons consciemment et avec attention au service de notre santé physique mais également psychologique (le plaisir n'est-il pas indispensable à notre bien être?). 

Le problème est que ce mode "conscient" est souvent parasité par nos automatismes. Nos rythmes de vie font que nous fonctionnant (trop) souvent comme des robots, sans vraiment prêter attention à ce que nous faisons. Nos repas sont une belle illustration de ce mode automatique. 

Prenons l'exemple du petit déjeuner, beaucoup d'entre nous avalons notre petit déjeuner rapidement sans vraiment prêter attention aux quantités qui devraient suffire. L'attention portée au "goût" des aliments mangés est souvent relégué au second plan. N'avez-vous pas parfois l'impression que votre petit déjeuner mériterait plus d'attention?  Ne pensez-vous pas qu'il serait simplement possible parfois de prendre quelques minutes pour vivre pleinement ce moment?

 

Agréable journée

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28 mai 2011 6 28 /05 /mai /2011 10:25

 

 

 

Petit livre que je conseille à tous les parents lecteurs du blog.

 

Ultra-pratique, rassurant, truffé de conseils malins, ce grand basique que tout le monde attendait donne aux parents des clefs pour mieux comprendre et appréhender l’alimentation de leur enfant sans tomber dans les clichés et les idées reçues, tout en faisant un gros pied de nez à l'hygiénisme. 120 mots traités sous forme de dico + 30 recettes super-sympas pour faire le tour de l'alimentation de l'enfant.

 

 

 

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23 mai 2011 1 23 /05 /mai /2011 15:37

 

Dans notre société ou tout va très vite MANGER est pour beaucoup un acte machinal. Nous mangeons sans vraiment prêter attention à ce que nous faisons, au plaisir que nous prenons, aux sensations et aux émotions que nous éprouvons; un peu comme si nous étions en mode "pilotage automatique". Or ce mode automatique nous fait souvent manger trop, trop vite... rien de surprenant à ce que le surpoids devienne l'avatar de nos sociétés.

Pour d'autres MANGER est associé à un sentiment de culpabilité. Nombreux sont ceux qui culpabilisent suite à la consommation d'un aliment "diététiquement mauvais", le plaisir est alors gaché par ce ressentiment.

Le mindfulness est une méthode dite de "pleine conscience" qui s'oppose au pilotage automatique.
Le mindfulness veut nous apprendre à devenir un observateur neutre de nos émotions, de nos pensées et de nos sensations.
En se centrant sur ce que l'on ressent, nous nous mettons dans des conditions propices à une prise alimentaire raisonnée: la sensation de rassasiement est mieux ressentie, le plaisir à manger diminue ce qui nous informe inconsciement que nous avons assez mangé...

Il est également important de ne pas porter de jugement sur ce qui nous traverse (émotions, plaisir, sensation physique, pensées négatives ou positives ...), en ne réagissant pas au contenu de nos pensées, nous prenons nos distances par rapport à un certain nombre de réactions émotionnelles apprises (comme la culpabilité à manger du chocolat).

Petit exercice de mindfulness axé sur l'alimentation:

lors du prochain repas:

1- concentrez votre attention sur ce qu'il y a dans votre assiette (regardez, décrivez dans votre tête les aliments, identifiez ce qu'ils vous inspirent...)
2- sentez vos aliments avant de les mettre en bouche
3- mettez l'aliment en bouche : concentrez vous sur les parties de la langue stimulées, sur les saveurs, la texture, n'hésitez pas à les comparer avec d'autres préparations, si certains souvenirs vous viennent à l'esprit laissez les vous pénétrer...)
4- faites tourner l'aliments dans votre bouche, mâchez le. Concentrez-vous sur le plaisir (ou l'absence de plaisir ou le déplaisir) mais aussi sur les sensations de votre bouche, votre langue...
5- Avalez l'aliment. Prenez conscience que votre bouche est vide.
6- Concentrez-vous sur votre estomac.

En gros le mindfulness, c'est faire de chaque moment une expérience unique, une expérience singulière que nous vivons pleinement.

Bon exercice à toutes et à tous

Florian SAFFER - diététicien - comportementaliste

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9 mai 2011 1 09 /05 /mai /2011 16:07

 

"c'est au coeur de la tourmante que se trouve le calme"

 

Notre tendance à fuir nos émotions désagréables contribue à les entretenir.

 

Florian SAFFER - cabinet de diététique comportementale

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4 mai 2011 3 04 /05 /mai /2011 11:33

Petit infos à tous les parents lecteurs du blog :

 

Toutes les études vont dans le même sens : des repas pris en famille améliorent la nutrition des enfants et réduisent le risque d’obésité.

 

Alors place aux repas conviviaux autour d'aliment qui font du bien au corps et à l'âme.

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9 avril 2011 6 09 /04 /avril /2011 16:57

Il ne s'agit pas simplement de préparer un repas mais d'exprimer une action éveillée dans l'acte de cuisiner[...] Cuisiner est une pratique totale, à la fois corporelle et mentale.

 

Maitre Dogen, philosophe zen japonais

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2 avril 2011 6 02 /04 /avril /2011 12:38

Avez-vous déja remarqué que le plaisir associé à la nourriture est beaucoup plus élevé lorsque la faim est là?

 

Petit exercice d'observation

 

Avant chaque prise alimentaire, évaluez votre faim (0 à 10) avant le repas et évaluez ensuite votre plaisir (0 à 10) pendant le repas.

 

Bonne journée

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0474283998

Le DVD

Articles RÉCents

Le livre sur la matrice ACT

Livre sous la direction de Kevin Polk et Benjamin Schoendorff comprenant un chapitre dédié à l'utilisation de la thérapie ACT dans les troubles alimentaires rédigé par Florian Saffer.
Livre dédié aux professionnels