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8 février 2012 3 08 /02 /février /2012 13:45

Pour commencer une petite histoire:

 

Le papa de Paul 4 ans vient de lui retirer les roulettes de son petit vélo. C'est un grand jour pour Paul il va enfin apprendre à faire du vélo comme un grand. Paul se lance encouragé par son papa, premier coup de pédale le vélo avance, on peut lire la fierté sur le visage du petit garçon mais soudain arrive le premeir virage et c'est la chute. L'enfant est en pleure, son genoux est égratigné... mais heureusement son papa est là pour le prendre dans ses bras, le réconforter par des mots doux, lui soigner ses petits genoux. Grace à cette attitude compatissante, douce, bienveillante il y a fort à parier que le petit Paul n'aura aucune appréhension à se remettre en selle dès le lendemain. Le petit Paul pourra alors tenir compte de son échec précédent afin de ralentir à l'entrée du virage ce qui lui permettra, je n'en doute pas, de progresser et de devenir une petite star de la bicyclette.

 

Je vous imagine devant votre écran : "mais où veut-il en venir? quel est le rapport avec le comportement alimentaire?"

 

Ma réponse va être simple, nous pouvons tirer plusieurs conclusion de cette petite histoire;

 

La première: lorsque l'on essaie d'apprendre un nouveau comportement (faire du vélo mais aussi adopter une alimentation saine), il est normal de sa casser la figure. Cela fait partie intégrante du changement.
Ne soyez pas trop déçu si vous n'arrivez pas à modifier vos comportements alimentaires rapidement.

 

La seconde : les chutes peuvent nous être utiles pour progresser.
La prochaine fois que vous mangez trop ou de manière compulsive, demandez-vous si cette "sortie route" vous a appris quelque chose (par exemple que de mauvais rythmes alimentaires vous sont préjudiciables...).

 

La troisième : lorsque nous tombons nous avons besoin de douceur, de compassion et de bienveillance.
Apprenez donc à ne pas réagir à votre culpabilité (cette fameuse culpabilité qui passe son temps à vous dire que vous êtes nul!), faites preuves de compassion envers vous, n'oubliez pas qu'après une chutte douloureuse vous avez besoin de douceur. Cette "auto-compassion" est certainement la meilleure attitude à adopter, elle vous permettra de remonter en selle plein de détermination.

 

http://denischemilliergendreau.files.wordpress.com/2011/05/compassion.jpg?w=595

 

Florian SAFFER - diététicien - nutritionniste et comportementaliste DU

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2 février 2012 4 02 /02 /février /2012 10:09

"Bonjour Mr Saffer,

 

j'approche de la cinquantaine et je me fais beaucoup de soucis pour ma santé. Mes deux frères ainés ont fait un infarctus et mon père est décédé à 54 ans d'une crise cardiaque. Mon médecin se contente de me prescrire des médicaments. Je suis persuadé qu'une alimentation saine est favorable mais je suis noyé dans des informations bien souvent contradictoires. Pouvez-vous me donner quelques conseils? "

 

Ma réponse:

 

Bonjour Monsieur,

 

Effectivement la meilleure prévention de l'infarctus est comportementale. Elle consiste à adopter un mode de vie protecteur (alimentation, activité physique, gestion du stress...). Parmi ces facteurs l'alimentation joue un rôle crucial.

 

Contrairement à ce que l'on peut lire sur internet ou dans la presse aucun aliment ou complément alimentaire consommés de manière isolée n'a un véritable intérêt; le plus important est d'adopter un modèle alimentaire sain.

 

Voici quelques recommandations:

 

Adopter une alimentation d'inspiration méditérranéenne. Voici les grandes lignes de ce modèle "cardio-protecteur"

 

- éviter les aliments industrialisés, transformés...il est donc préférable de cuisiner soit même à partir d'aliments de base frais ou surgelés,

 

- préserver une alimentation plaisir. Il n'est ici pas question de se mettre en restriction et de se frustrer. L'alimentation méditérranéenne est une alimentation colorée, savoureuse, riche en arôme.

 

- les légumes doivent être présents à chaque repas sous des formes variées (crudités, potages, légumes cuits...).
Les fruits sont d'excellents desserts. Place aux fruits de saison mais aussi aux compotes sans sucre ajouté, aux salades de fruits maison. Penser également aux fruits séchés (abricots, pruneaux, figues...à  préférer bio pour éviter les sulfites!), ils sont idéals pour une collation.

 

- Les féculents (avec les légumes) doivent être la base de l'alimentation: consommer des céréales complètes et semi-complètes (pain bis au levain, riz sauvage, boulgour...) quotidiennement mais aussi des légumineuses (pois chiches, haricots blanc, rouges, lentilles...) au moins deux fois par semaine.

 

- consommer des bonnes graisses : huile d'olive pour les polyphénols mais aussi de l'huile de colza et de noix pour les oméga 3. Compléter ces huiles par des fruits à coque : noix, noisettes, amandes...La noix se marie très bien avec le fromage (à consommer avec modération) et avec les crudités. Petit conseil : les casser au dernier moment pour préserver les oméga 3.Rien ne sert de cuisiner "light", il suffit de bien choisir ses matières grasses!

 

- supprimer de votre alimentation les huiles de pépin de raisin, tournesol, arachide et les margarines anti-cholestérol (du marketing!). Ces corps gras sont pro-inflammatoires...ennemi du coeur.

 

- consommer suffisamment de poisson (y compris des poissons surgelés et en conserve . Des poissons blancs (colin, limande, lieu...), des poissons gras comme les sardines, maquereaux, hareng, saumon... qui regorgent d'oméga 3 (cardio-protecteur) mais aussi des fruits de mer (crevettes, moules, huitres...). Consommer  des produits de la mer au moins un jour sur deux. Consommer au moins 1 poisson gras par semaine (2 à 3 dans l'idéal).

 

- Ne pas abuser des viandes : 2 à 3 portionsde 100 à 150g  par semaine sont largement suffisantes.Alterner volaille, boeuf, porc, lapin...

 

- Penser aux oeufs (même si vous avez du cholestérol), ils sont excellents pour le coeur. Les préférer riche en oméga 3 (filière lin, bleu blanc coeur). En consommer 2 à 3 fois par semaine.

 

- limiter les graisses saturées : graisses industrielles, beurre, charcuteries, fromage. Rien ne justifie de les supprimer définitivement; limiter le fromage à une petite portion par jour et les charcuteries à une fois par semaine. Préférer de très bons produits, les consommer en petites quantités et les déguster. Le principe du "moins mais mieux"!

 

- Ne pas oublier les laitages, les méditérranéens en consomment notamment des produits fermentés (yaourt, fromage). Alterner entre vache, chèvre et brebis pour varier les plaisir.

 

- S'autoriser un ou deux verres de vin par jour. Cette boisson a un intéret majeur dans la prévention des maladies cardio-vasculaires. Bien évidement à consommer avec modération.

 

- Abuser des épices, herbes fraiches et aromates. Curcuma, cumin, ciboulettes, ail, oignon, persil... permettent de donner du goût et d'apporter des phytonutriments protecteurs.

 

Exemple de menu d'inspiration méditérranéenne

 

petit déjeuner :

Thé

Tartines de pain semi-complet (bis) légèrement beurrées

yaourt nature + 1 petite cuillère à café de miel

fruit de saison

 

déjeuner:

Salade d'endives, noix + vinaigrette colza/olive

maquereau accompagné de carottes braisées (avec huile d'olive et oignons bien sur) + riz sauvage

pain bis au levain et un petit morceau de fromage de chèvre

fruit frais de saison

 

collation:

deux abricots secs

5 amandes

 

dîner:

salade de pois chiches (avec échalottes, ail et persil), vinaigrette à l'huile de colza

Brocolis cuit à la vapeur douce (ajouter un petit filet d'huile d'olive et du curry)
Yaourt au lait de brebis

Compote sans sucre ajouté + cannelle

 

Pour ceux qui aimeraient en savoir plus sur le sujet, je vous invite à vous procurer l'excellent  livre du cardiologue Michel De Lorgeril:

 

 

# diététique # Michel Delorgeril #prévenir infarctus # alimentation crétoise

 

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31 janvier 2012 2 31 /01 /janvier /2012 15:29
Et si l'on réservait la dénomination "restaurant" aux établissements qui cuisinent des produits frais!
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24 janvier 2012 2 24 /01 /janvier /2012 13:20

un article très intéressant diffusé sur lanutrition.fr

 

http://www.lanutrition.fr/les-news/comment-les-medias-nous-font-grossir.html

 

Dans un monde où l'information est disponible partout, tout le temps, il est légitime de se demander quels impacts peuvent avoir ces nouvelles conditions de vie sur notre comportement ? Vous faîtes les courses, que voyez-vous ? De la nourriture. Vous regardez la télévision, c'est la publicité, que voyez-vous ? De la nourriture.  Vous conduisez en voiture et vous croisez des panneaux publicitaires, que voyez-vous ? De la nourriture.

 

 

Vision de la nourriture et appétit

 

Voir de la nourriture augmente-t-il l'appétit? Les chercheurs ont souhaité répondre scientifiquement à cette question. Pour y parvenir ils se sont focalisés sur la valeur d'une hormone produite chez l'homme et dont le rôle est de réguler la faim, la ghréline. Cette dernière augmente avant les repas et diminue après.

Des chercheurs de l'institut Max Planck en Allemagne ont recruté 8 jeunes adultes masculins en bonne santé et leur ont fait prendre un petit déjeuner à 8h30 puis un repas à 12h00. Dans une première session, ils leur ont présenté, entre 10h30 et 10h45 des images sans rapport avec la nourriture. Une semaine plus tard, pour une deuxième session, ils leur ont montré des images de produits alimentaires. Parallèlement ils ont mesuré leur taux de ghréline toutes les 15 minutes.

Résultat : comparativement à la session ayant présenté des images neutres, les images de nourriture ont augmenté significativement le niveau de ghréline. Les participants ont eu plus d'appétit. Cette étude est la première à montrer que la ghréline est influencée par le signal visuel. On comprend ainsi mieux pourquoi le fait de passer trop de temps devant la télévision ou dans une cuisine est potentiellement néfaste pour la régulation de notre poids : cette stimulation excessive dérègle notre appétit.

 

Appétit et sommeil

 

Si les médias nous confrontent constamment à des images alimentaires ils ont aussi un autre défaut. Nous passons énormément de temps devant nos écrans (télévision, ordinateurs), en particulier le soir, après le travail. Un moment de détente mais qui peut parfois se prolonger tardivement dans la soirée. Conséquence ? Il est clairement établi que la population subit un déficit de sommeil chronique. En 50 ans, notre temps de sommeil moyen est passé de 8h30 par jour à 7h30. Et même si les grasses matinées du week-end nous aident à mieux récupérer nerveusement, il n'est pas dit qu'elles puissent tout compenser.

 

Cette fois des chercheurs Suédois ont voulu examiner l'effet du manque de sommeil sur l'appétit. Pour cela ils ont utilisé la même méthode que les chercheurs Allemands : 12 jeunes adultes en bonne santé ont été suivis après une nuit de sommeil complète ou, dans un deuxième temps, après une nuit blanche. Le lendemain matin ils ont subi un IRM du cerveau ayant pour but d'examiner les éventuelles modifications des zones régulant l'appétit. Après avoir constaté qu'il n'existait pas de différence pour différents paramètres comme le taux de sucre dans le sang, la conclusion des chercheurs est très claire : "Après une nuit complète sans sommeil, l'IRM montre un haut degré d'activation dans une zone du cerveau impliquée dans le désir de manger. Sachant que le manque de sommeil est un problème croissant dans nos sociétés nos résultats peuvent expliquer pourquoi les personnes qui ont de mauvais rythmes de sommeil ont plus de tendance à prendre du poids. Il semble donc important de dormir au moins 8h par nuit."

 
Autre conséquence du manque de sommeil, le métabolisme de tous les sujets était ralenti après la nuit sans sommeil. C'est-à-dire que leur dépense calorique au repos était plus faible. Un facteur de plus qui contribue à faire prendre du poids. Enfin, plusieurs études ont établi que les nuits courtes réduisent le niveau de plusieurs hormones "brûle-graisse" comme la testostérone et l'hormone de croissance.

 

Conclusion

 

Alors quoi faire ? L'hibernation ne semble pas la meilleure méthode pour concilier régime et vie sociale mais il en existe une autre encore plus simple : le soir, éteignez votre ordinateur et la télévision un peu plus tôt. Vous serez ainsi moins assujetti à des stimuli alimentaires visuels et moins stimulé, ce qui facilitera un endormissement plus précoce et un temps de sommeil plus adapté. Ce vieux machin qui traîne dans votre bibliothèque, oui, le livre, est un excellent moyen de terminer sa journée en toute quiétude.

 

Références: Schüssler P, Kluge M, Yassouridis A, Dresler M, Uhr M, Steiger A. Ghrelin Levels Increase After Pictures Showing Food. Obesity (Silver Spring). 2012 Jan 12.

Benedict C, Brooks SJ, O'Daly OG, Almèn MS, Morell A, Aberg K, Gingnell M, Schultes B, Hallschmid M, Broman JE, Larsson EM, Schiöth HB. Acute Sleep Deprivation Enhances the Brain's Response to Hedonic Food Stimuli: An fMRI Study. J Clin Endocrinol Metab. 2012 Jan 18.

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5 janvier 2012 4 05 /01 /janvier /2012 11:30

http://www.tounsia4ever.com/images/stories/bras-de-fer-politique.png

Avez-vous parfois l'impression que votre rapport à la nourriture ressemble parfois à un bras de fer?

 

D'un côté la tête qui impose le contrôle ("ne mange pas" , "tiens jusqu'au dîner"...) et de l'autre le corps qui demande à être nourri (de nutriments mais aussi de plasir).

Qui gagne le plus souvent ce bras de fer?

N'êtes-vous pas épuisé de lutter?
Pensez-vous qu'il soit possible de gérer votre alimentation et votre poids en luttant?

Voyez-vous une alternative à cette lutte?

N'hésitez pas à réagir à ce billet.

 

Très bonne journée.

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23 décembre 2011 5 23 /12 /décembre /2011 09:59

 

voici un exercice qui se trouve dans mon DVD de self help qui sera disponible dès le mois de janvier.

Il s'agit de l'exercice d'introduction qui vise à observer ce qui se passe en soi lorsque nous sommes dans le sens de ce qui est bon pour nous.

Exercice :


Lisez les mots suivants et concentrez-vous sur votre ressenti et vos sensations corporelles.


- Bienveillance
- Valeurs
- Compassion
- Vitalité
- Acceptation
- Choisir

Qu’avez-vous ressenti dans votre corps (comment étaient vos épaules, vos poings, qu’avez-vous ressenti dans votre abdomen, quel est votre ressenti général ?...)

je vous invite à exposer vos réponses. Très bon week end

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14 décembre 2011 3 14 /12 /décembre /2011 10:38

Les personnes faisant un régime mangent plus en cas de stress

Nous sommes tous confrontés au stress, que ça soit dans notre vie de famille, dans notre travail, à cause des finances qui battent de l'aile... bref le stress fait parti intégrante de notre société où tout va vite (trop vite?).

Ce stress est une réponse naturelle à une agresion, il ne pose pas de problème à condition d'être bien géré. Il semblerait que les régimes entraineraient une réponse inadaptée au stress.

Des études ont démontré à plusieurs reprises que les personnes au régime avaient tendance à manger davantage en réponse au stress, alors que celles qui ne surveillent pas leur alimentation mangeaient moins.


Selon le Dr Paul Lattimore, spécialiste du comportement alimentaire à la Liverpool John Moores University, “ les sujets au régime consacrent une énergie considérable à contrôler leurs tendances biologiques, si bien qu’ils disposent de ressources limitées pour faire face au stress quotidien. Lorsqu’ils sont stressés, ils perdent le contrôle et s’ils ont accès à de la nourriture, ils mangent. Il faut savoir aussi qu’ils sont tellement habitués à contrer leurs signaux biologiques qu’ils ignorent ou interprètent de manière erronée les signaux de fuite ou de combat de leur organisme. "


Une autre étude récente de grande envergure menée en Finlande révèle que l’indice de masse corporelle (mesure du poids par rapport à la taille) est plus élevé chez les sujets stressés.

En gros le stress fait grossir en faisant manger plus et en mettant l'organisme en mode "économie", ainsi, les prises alimentaires liée au stress contrecarre constamment les tentatives de contrôle du poids de certaines personnes


Que pouvons-nous faire ?

Le mérite de cet article est de mettre en évidence le danger des régimes sur la consommation d'aliments gras et sucrés en cas de stress. Il me vient à l'esprit plusieurs remarques:

- Il est donc important de ne rien s'interdire et de respecter ses signaux de faim et ses envies; la perte de ces signaux entrainant une aggravation des grignotages,

- il n'est pas catastrophique de manger pour se calmer, à condition d'envisager d'autres "réponses" au stress (appeler un ami, prendre un bain...) et de ne pas avoir recours exclusivement à la nourriture quand ça ne va pas,

- il est important de tirer un maximum de plaisir de ses "aliments réconfortants" en prenant le temps de les déguster, ce qui évite d'en manger trop,

- il est indispensable de travailler sur les causes du stress (ne serait il pas judicieux de me reposer un peu?), et sur l'analyse des pensées automatiques négatives qu'engendre le stress ("je suis nul", "je n'y arriverai jamais", "tout le monde m'en veux"...) et d'apprendre à prendre du recul avec ces pensées.


Bonne journée à toutes et à tous


Florian SAFFER - diététicien - nutritionniste
Comportementaliste DU
Formé à la thérapie d'acceptation et d'engagement


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4 décembre 2011 7 04 /12 /décembre /2011 16:51

http://www.bestcookingpulses.com/images/recipeImg_frenchpeasoup.jpg

Petit plat sympa que j'ai eu le plaisir de découvrir aujourd'hui.

 

La « soupe aux pois jaunes » est un plat traditionnel de la cuisine canadienne française.

La version la plus authentique de la soupe aux pois québécoise serait faite avec des pois jaunes entiers, du porc salé et des herbes. Après cuisson, le porc est généralement haché et remis dans la soupe, ou parfois tranché finement et servi séparément...

Autrefois, ce plat était si fréquemment présent sur les tables québécoises que plusieurs canadiens-anglais utilisaient le terme "Pea soup" pour désigner péjorativement les Québécois.

 

La recette :

 

Pour 6 personnes.

1 lb (2 tasses 1/4 ou 500 ml) de pois jaunes entiers de BCP
2 oignons moyens hachés
1 grosse tige de céleri hachée
4 gousses d’ail écrasées
2 carottes moyennes râpées
1 feuille de laurier
1/4 de tasse de sauge fraîche hachée *
1/4 de tasse de persil frais haché
6 tranches de lard
1 cuillère à café de sel
8 tasses (1,8 litre) d’eau

* Ou de la sauge séchée, environ 1 cuillère à soupe.

Rincer et égoutter les pois. Les mettre dans un faitout avec l’eau et la feuille de laurier.
Porter à ébullition et laisser mijoter pendant 2 heures 1/2 à 3 heures, jusqu’à ce que les pois soient bien cuits et se défassent en purée, en ajoutant de l’eau au besoin. (La durée de cuisson sera réduite si on fait tremper les pois; voir Conseils pour la cuisson des pois secs.)
Ajouter les carottes, la sauge et le persil et laisser encore mijoter.
Faire frire les tranches de lard dans un poêlon jusqu’à ce qu’elles soient bien dorées.
Les retirer du poêlon et y faire revenir l’oignon, le céleri et l’ail sans laisser dorer.
Verser le tout dans la soupe.
Saler et poivrer au goût.
Laisser cuire 1/2 heure de plus et servir garni du lard émietté.

 

D'un peu de vue nutritionnel cette soupe est extrèmement intéressante, en effet la consommation de légumes secs, comme les pois, est à encourager, cette famille d'aliments est bourrée d'intérets nutritionnels : protéines, glucides à absorption lente, magnésium, fer, fibres.

 

Bon appétit

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28 novembre 2011 1 28 /11 /novembre /2011 11:23

« Je vous assure je mange très peu pourtant je n'arrive pas à perdre du poids ! »


Beaucoup de mes confrères face à cette affirmation considèrent leurs patients comme des menteurs omettant de signaler leur grignotages multiples. Bien qu'il soit effectivement fréquent de sous estimer ses apports énergétiques, pour un grand nombre de mes patients la résistance à l'amaigrissement est une réalité.

 

Comment expliquer cette résistance?

 

La première piste à explorer est le fait que le poids n'est pas un facteur toujours modifiable.

Certaines personnes sont naturellement rondes, comme d'autres sont naturellement grandes ou naturellement blondes (oui oui ça existe). Si vous avez toujours été en surpoids et que les régimes se sont toujours soldés par des échecs, la solution consiste peut-être à apprendre à accepter son corps tel qu'il est.


voir l'article :l'insatisfaction corporelle, combat ou acceptation?

On peut observer également qu'après une prise de poids importante la perte de poids devient difficile, tout se passe comme si notre organisme "défendait" ce nouveau poids.

 

La seconde piste à explorer consiste à identifier les freins émotionnels et psychologiques


Prenons l'exemple du stress: un stress répété génère de nombreuses perturbations métaboliques comme par exemple une production accrue de cortisol, qui est une hormone favorisant le stockage des graisses. 

Dans ce cas des techniques de relaxations (méditation, cohérence cardiaque...) peuvent être très efficaces.
voir l'article :la cohérence cardiaque pour aider à mincir

 

Autre exemple, les émotions induites par la restriction. Le fait de vouloir contrôler son poids impose de restreindre ses apports alimentaires. Lorsque cette restriction ne permet plus de satisfaire la faim, les tensions s'accumulent et les pensées autour de l'alimentation augmentent.  D'un côté le corps réclame à manger, de l'autre la tête contrôle la prise alimentaire. Ce bras de fer tête/corps conduit souvent à une augmentation de l'impulsivité alimentaire et des pertes de contrôle (crise de nourriture, grignotage...).

De plus le fait de s'interdire catégoriquement un aliment à tendance à long terme à augmenter l'envie de cet aliment ce qui vient  majorer le conflit tête/corps.

 

Il convient donc de ne pas entrer dans ce conflit tête/corps en respectant les besoins de son organisme.
J'explique d'ailleurs à mes patients que l'objectif lorsque l'on souhaite perdre du poids n'est pas de se frustrer mais de se modérer.
voir l'article :attention à la restriction cognitive

 

La troisième piste à explorer consiste à identifier les freins physiologiques.

Certaines pré-carences nutritionnelles peuvent rendre l'organisme résistant à la perte de poids.

 

Quelques exemples:
- L’iode : ce minéral est indispensable à la synthèse des hormones thyroïdiennes. Lorsque la thyroide fonctionne trop lentement l'ensemble des métabolismes sont perturbés rendant toutes pertes de poids impossibles.

 - Le fer : la carence est fréquente chez les femmes en âge de procréer. Le fer est indispensable à la synthèse des neurotransmetteurs dont la dopamine (le neurotransmetteur de la motivation). Les personnes carencées en fer ont plus de risque d'abandonner leur programme de perte de poids par démotivation.
Devant toutes résistances à la perte de poids il est pertinent de faire doser ses réserves en fer (ferritine).

- les oméga 3 : ces graisses jouent également un rôle important dans la production des neurotransmetteurs. La carence en France est très rependue mais se corrige très simplement par la consommation régulière de poissons gras (sardines, maquereaux...) et d'huile riche en oméga 3 (colza, noix, lin).
Voir l'article :comment consommer assez d'oméga 3?

- le tryptophane. Cet acide aminé est indispensable à la synthèse de sérotonine, neurotransmetteur indispensable à la sérénité.  Certaines situations comme une constipation chronique, une consommation régulière de médicaments, des privations alimentaires répétées, engendrent un déficit en tryptophane. La synthèse de sérotonine est alors mal produite, entraînant irritabilité, compulsions sucrées et mauvaise humeur. Ces compulsions sucrées rendent impossible toute perte de poids.

Une alimentation adaptée suffisamment pourvu en tryptophane permet bien souvent de freiner l'impulsivité alimentaire de fin de journée. Voir l'article :le plein de sérotonine dans l'assiette

 

Autre facteur physiologique pouvant générer une résistance à l'amincissement : la carence en sommeil.

Il est aujourd'hui admis qu'un sommeil de mauvaise qualité génère une perturbation de la synthèse des hormones régulant la faim. Lorsque le sommeil n'est pas réparateur les sensations de faim sont majorées.
De plus le manque de sommeil génère à long terme une intolérance aux glucides (ou prédiabète) expliquant également la résistance à la perte de poids.
Dans ce cas mon approche consiste à proposer à mon patient  un travail comportemental associé à un traitement phytothérapique (plantes médicinales).

 

Florian SAFFER
Diététicien-Nutritionniste
Comportementaliste DU

 

 

 

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28 octobre 2011 5 28 /10 /octobre /2011 12:42

Beaucoup de mes patients mangeant sous l’impact de leurs émotions m’évoquent les ruminations comme une partie majeure de la problématique.

 

Le ruminant est toujours dans le passé. Il répète indéfiniment les mêmes pensées destructrices (« pourquoi ai-je fait cela ? » « si seulement les choses avaient été différentes »…). Le ruminant utilise toujours les mêmes mauvais réflexes : face à des difficultés, les ressasser encore et encore, au lieu de les résoudre (même partiellement) ou de les tolérer en continuant à avancer dans la vie.

Comme le précise le docteur Christophe André, en cas de rumination, la solution ne viendra pas de l’esprit (ex : penser à autre chose  ou encore essayer de ne pas penser) mais de l’action : aller marcher, parler à un proche. Le psychiatre ajoute même que la rumination est aggravée par la solitude et l’immobilité.


Autre piste intéressante pour ne plus se laisser dominer par les ruminations : la méditation en pleine conscience. Cette forme de méditation vise à développer la capacité à s’ancrer dans le moment présent. Un exercice simple peut consister par exemple à observer plusieurs fois par jour sa respiration. Lors de cet exercice l’esprit va naturellement vagabonder, le but de l’exercice sera alors d’essayer de ramener son attention sur les sensations associées à la respiration. La méditation permet également d’apprendre à « faire avec » l’inconfort plutôt que d’essayer de le faire disparaitre (les ruminations ne sont-elles pas une solution de faire disparaitre l’inconfort émotionnel ?).

 

Pour conclure, l’inconfort émotionnel associé aux ruminations nous plonge parfois dans l’inaction et nous détourne de ce qui important pour nous (ami, loisir…). Les solutions pour avancer sont doubles : investir de l’énergie dans l’action et développer la pleine conscience du moment présent.

 

Lecture conseillée

 

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approche comportementale
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Le DVD

Articles RÉCents

Le livre sur la matrice ACT

Livre sous la direction de Kevin Polk et Benjamin Schoendorff comprenant un chapitre dédié à l'utilisation de la thérapie ACT dans les troubles alimentaires rédigé par Florian Saffer.
Livre dédié aux professionnels