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Selon une étude australienne (Macquarie University), l'adoption d'un régime alimentaire occidental (riche en graisses saturées et en sucres raffinés) mènerait à long terme à des déficiences cérébrales ainsi qu'au développement de conditions neurodégénératives.
Les chercheurs ont passé en revue des éléments issus d'études sur l'animal ou sur l'homme (données neuropsychologiques, épidémiologiques et neuroimagerie). Ils ont ainsi mis en évidence des altérations de certaines fonctions neurologiques : les capacités cognitives (dont la mémoire épisodique, l'attention et l'inhibition) et les processus de récompense. Même si les recherches relatives à l'humain ne sont qu'à un stade précoce, il existe des éléments permettant d'établir un lien entre le régime occidental et une déficience de la fonction cognitive.
Les chercheurs ont notamment montré qu'un régime alimentaire de type occidental mènerait à des changements dans les régions cérébrales reliées à la régulation énergétique ainsi qu'à l'appréciation affective de la nourriture. Ils suggèrent que ce type de régime riche en gras et en sucres puisse être un facteur contributif à l'apparition du TDAH (Trouble de Déficit de l'Attention avec Hyperactivité) et de certaines maladies neurodégénératives.
(« The long-term impacts of Western diet on human cognition and the brain » / Heather F. et al. in Appetite, 2013)
Source : VitaWatch - Février 2013
Ecarter les étiquettes trop longues, notamment celles avec + de 3 additifs.
En effet les études toxicologiques portant sur les additifs ne prennent pas en compte les intéractions entre les substances. Chaque substance est étudiée de manière isolée.
Certains spécialistes en toxicologie redoutent fortement un effet "cocktail" des additifs; en effet lorsque l’on consomme plusieurs polluants, leur toxicité peut se combiner de façon à avoir un
effet encore plus nocif pour l’organisme.
Pour illustrer, voici l'étiquette d'une choucroute industrielle.
On peut dénombreux 15 additifs sur l'étiquette. A fuire!
Préférer une vraie choucroute achetée chez un artisan. Elle sera certe un peu plus chère mais tellement meilleure (dans tous les sens du terme).
"Manger 5 fruits et légumes" impossible d'ignorer ce slogan; la télévision, la radio, la presse écrite nous le ressasse en boucle depuis maintenant plusieurs années. Force et de constater que les changements de comportements induits par ces messages sont minimes; malgré le fait que ces recommandations sont connues de tous, la consommation de fruits et légumes ne décollent pas franchement.
Comment analyser cet échec?
Nous pouvons relever plusieurs erreurs majeures dans la communication.
Que retiennent concrètement les français sur les quantités de fruits et légumes à manger quotidiennement : qu'il faut manger 5 fruits et légumes soit plusieurs par repas; laissant entendre que les végétaux devraient être consommés massivement. Considérant cet objectif comme inatteignable beaucoup renoncent à en consommer plus.
Or l'ensemble des travaux scientifiques montrent que les fruits et légumes sont bénéfiques pour la santé dès 400 à 500g par jour soit 5 portions de 80 à 100g. Il serait intéressant de préciser qu'une pomme pèse en moyenne 200g ce qui correspond déjà à 2 portions sur les 5 préconisées.
Atteindre les 5 portions est en réalité très aisé : 1 jus de fruit le matin (1 portion) - une crudité à midi (1 portion) - 1 pomme à 17h (2 portions) - un bol de potage au dîner (2 portions).
Seconde maladresse : les fruits et légumes sont, dans les sports de prévention, présentés crus ou non peu cuisinés.
En visionnant ces spots nous pouvons avoir l'impression qu'il est préférable de manger cru ou cuit à l'eau...laissant entendre d'une manière subjective que le plaisir doit être absent pour tirer profit des bénéfices santé des végétaux.
C'est selon moi une aberration. Prenons l'exemple de l'alimentation crétoise (souvent prise en exemple comme le meilleur modèle d'alimentation santé) ; en Crète chaque préparation est un régal, les légumes sont cuisinés à l'huile d'olive ou sont incorporés dans des plats délicieux comme la moussaka.
Nos campagnes de promotion des fruits et légumes ne seraient-elles pas plus efficaces si le plaisir était davantage mis en avant? Ne serait-ce pas plus cohérent avec notre culture alimentaire axée sur les plaisirs de la table et la convivialité? Les responsables de ces campagnes ne devraient-ils pas s'inspirer des méthodes de marketing utilisées par l'industrie alimentaire qui a compris depuis toujours que le plus important pour vendre un produit est de faire saliver le consommateur?
Florian Saffer
Mon conseil santé du jour:
arrêter l'aspartame, l'allégé, les produits contenant plus de 3 additifs, les aliments enrichis en vitamines, les trucs anti-cholestérol, les margarines, les yaourts à boire magiques...en gros mangez de vrais aliments.
Voici une question qui m'est régulièrement posée au cabinet.
Partageant ma vie avec une normande je vais vous donner une réponse de normand : la cuisson au barbecue n'est ni dangereuse mais n'est pas sans risque.
En effet, la cuisson d’aliments à de hautes températures, en particulier
en contact direct avec la flamme, conduit à la formation en surface de composés chimiques dont certains comme les hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP) et notamment le benzo(a)pyrène
(B(a)P) ont des propriétés fortement cancérigènes.
Toutefois quelques astuces simples permettent de réduire la formation de ces molécules.
Voici mes conseils:
· Penser à régler la hauteur de cuisson
Afin d’éviter la formation massive d’HAP et de dérivés pyrolytiques des acides aminés,les aliments doivent être cuits à la chaleur des braises et non pas au contact direct des flammes (qui
atteignent des températures d’environ 500°C). Il est conseillé de ne pas dépasser une température de cuisson de l’ordre de 220°C, ce qui dans le cas du barbecue revient en général à placer la
grille à au moins 10 cm des braises dans le cas d’un barbecue à cuisson horizontale.
· L'utilisation de barbecue à cuisson verticale
perrmet de réduire fortement la formation de HAP
· Eviter la chute de graisse dans les
flammes. Plus la viande est maigre plus le risque de formation d’HAP est faible. Mais si les pratiques de cuissons sont mal maîtrisées, le risque augmente. En
effet, la chute de gouttes de graisses provenant de la viande sur les braises peut provoquer des flammes et des fumées qui au contact de la pièce de viande contribuent à former des HAP. Il est
donc recommandé de recouvrir le foyer d’un léger tapis de cendre, ou de retirer le gras apparent des viandes.
Dans cette logique penser à varier vos viandes. Les saucisses et les merguez relarguent beaucoup de
graisses et génèrent donc énormement de HAP toxiques.
· Eviter de faire bruler ses viandes. La consommation de viande brulée accroit significativement le risque de cancer du pancréas. Si vos viandes présentent des parties brulées, prenez le temps de retirer ces parties.
Bon été et bons barbecues à toutes et à tous
Chers lecteurs, je profite de ce blog pour vous informer que ce jeudi 14 juin est la journée mondiale des donneurs de sang.
Vous pourrez trouver sur le site les lieux de collecte les plus près de chez vous.
Chaque année, plus d’un million de malades reçoivent en France des produits sanguins ou dérivés du sang. Il est donc
important de convaincre le plus grand nombre de personnes de passer à l’acte et de devenir des donneurs réguliers.
N'hésitez donc pas à faire tourner l'info.
Je vous précise également que le don du sang peut également être très bénéfique pour la santé du donneur notamment chez les hommes. En effet la majorité des hommes (et les femmes après la ménaupose) accumulent du fer dans leur organisme, or ce minéral en s'accumulant devient pro-oxydant, c'est à dire toxique pour les cellules. Ce phénomène est en partie responsable du vieillissement prématuré. Donner son sang régulièrement permet de d'évacuer cet excès de fer et donc de mieux vieillir.
Bon don à toutes et tous
Voici le rapport de colloque de la 2ème conférence DDD.
2 thèmes sont traités dans cette ouvrage: la peur du gras et alimentation et écologie.
Faut-il avoir peur du gras ? Peut-on manger sans peur ? Doit-avoir redouter le cholestérol et que penser des médicaments
anticholestérol ? Quels sont les vrais enjeux de santé publique ? Que penser des aliments industriels qui nous envahissent mais aussi de l’alimentation du bétail ? Peut-on manger sain sans revoir
notre agriculture ? Que manger et comment manger pour une alimentation saine et écologiquement responsable ?
Table des Matières
Histoire de la haine du gras - Paul Ariès
Doit-on avoir peur du cholestérol ? - Michel de Lorgeril et Patricia Salen
Ecologie et Diététique: accompagner vers le changement - Philippe Galley
Vers une amélioration du profil en acides gras essentiels des aliments destinés à la restauration - Florian
Saffer
Patients by-passés : en manque de gras ? Marie-Albine Serre et Sabine Pillement
La symbolique du gras - Valérie Adt
Pour une alimentation écologiquement et socialement responsable - Paul Ariès
L’Association DDD: vers une diététique intégrative et humaniste - Florian Saffer
Pour commander : 10 euros + 2 euros de frais de port à l'ordre de l'association DDD
règlement à m'adresser : Florian SAFFER, 16 rue St victorien 69003 Lyon
(merci de ne pas oublier de me préciser votre adresse pour l'expédition + si vous avez besoin d'une facture).
Maitre Dogen, philosophe zen japonais