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18 juillet 2014 5 18 /07 /juillet /2014 14:05

L'aspartame est un édulcorant de synthèse c'est à dire une molécule qui imite (partiellement) le goût du sucre.

Il est fréquent de constater que les personnes désireuses de gérer leur poids remplacent le sucre par ce type de substances.

En tant que diététicien je trouve ces produits peu pertinents.
Le sucre ne pose problème que lorsqu'il est consommé massivement. 1 cuillère à café de sucre n'apporte qu'une 20aine de calorie soit moins de 1% des besoin énergétique d'une femme de 30 ans moyennement active.
Pour les personnes ayant une consommation raisonnable de sucre l'économie est donc minime.

Pour les personnes ayant des apports massifs en sucre ces produits ne solutionnent rien; ils entretiennent notamment la tendance au « trop » et coupent alors le patient d'un processus intelligent visant à placer la modération au cœur de la démarche.

En tant que clinicien j'ai également pu constater que les gros consommateurs de "light" avaient une tendance plus marquée à présenter des compulsions de nourriture en deuxième partie de journée.

Plusieurs hypothèses complémentaires pourraient expliquer ce constat:

- la première explication est que les gros consommateurs de light sont dans un contrôle excessif de leurs apports alimentaires ce qui induit chez eux un non-respect de leurs besoins de base (gestion de la faim, satisfaction). Le contrôle faisant ici le nid des pertes de contrôle.

- la seconde explication repose sur le fait que le sucre entraîne une élévation de la glycémie favorisant une synthèse adaptée de sérotonine, neuromédiateur indispensable à la régulation de l'humeur et de l'appétit. Nous pouvons imaginer qu'en répondant au envie de sucre par un édulcorant le cerveau n'obtient pas la réponse qu'il attendait. La carence en sérotonine s'installe...augmentant de manière proportionnelle les envies de sucres...

- enfin la consommation d'aspartame entraîne une élévation dans le cerveau du niveau du phénylalanine, un acide aminé naturellement présent dans l'encéphale. Or des niveaux excessifs de cette molécule peuvent amener à une décroissance du niveau de sérotonine conduisant à des désordres émotionnels (irritabilité, impatience...) et...une augmentation de l'envie de sucre.

Selon moi il semble donc pertinent, même lorsque l'on souhaite gérer son poids, de manger de vrais aliments, y compris du sucre. Finir son repas sur une douceur, quand l'envie s'en fait sentir, permet de répondre d'une manière adaptée à nos besoins qu'ils soient émotionnels (nous avons besoin de prendre du plaisir sur nos repas) ou neuro-physiologiques (synthèse de sérotonine).

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7 février 2013 4 07 /02 /février /2013 17:05

Mon dernier article dans vélomagazine porte sur la sérotonine. Un neuro-transmetteur clef dans la régulation de l'humeur et de l'appétit.

 

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6 décembre 2012 4 06 /12 /décembre /2012 10:03

 

Depuis quelques années je constate que mes patients stressés développent beaucoup plus fréquemment des hypothyroïdies que les autres. J'ai longtemps pensé que les gens stressés mangeaient moins bien (moins de crustacés et de poissons) et qu'ils étaient donc davantage carencés en iode.

Une conférence donnée récemment par le Professeur Jean-Robert Rapin, pharmacologue de renom , m'a apporté des éléments de réponse supplémentaires.

 

Selon le pharmacologue un des grands coupables est le stress. En effet tout stress induit la fabrication d'adrénaline et de noradrénaline. Or ces deux molécules sont fabriquées à partir d'un acide aminé également indispensable à la synthèse des hormones thyroïdienne : la tyrosine.
Cette sur utilisation de tyrosine induite par le stress appauvrie donc la tyroïde en l'un de ses plus précieux nutriments.

Quelles solutions?

 

En cas d'hypothyroïdie débutante, il convient donc d'inclure dans sa journée des moments de détente afin de faire diminuer le stress. Certains exercices de respiration ou de méditation seront également les bienvenues.

 

Côté nutrition, des apports corrects en iode restent indispensables : place aux poissons, fruits de mer et œufs bio.

 

Enfin, la prise d'un complément alimentaire à base de tyrosine peut également être envisagée afin de "recharger" la glande tyroïde.

 

Dans tous les cas, il convient de solliciter l'avis d'un médecin et de ne pas envisager de complémentation "sauvage".

  

 

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17 novembre 2012 6 17 /11 /novembre /2012 10:33

Sur 100 patients que je reçois au cabinet plus de 20 déclarent souffrir de douleurs chroniques (articulaires, douleurs fibromyalgiques, douleurs musculaires...).
Ces douleurs nuisent souvent à la qualité de vie mais également à la qualité du sommeil. La fatigue qu'elles induisent  perturbent fréquemment le comportement alimentaire; lorsque nous sommes fatigué et que nous manquons de sommeil nous avons plus tendance à nous tourner vers les aliments apaisants qui sont souvent les plus gras, salés et sucrés...

 

Beaucoup d'études mettent en évidence que la carence en vitamine D serait problématique. En effet à côté de ses effets sur la minéralisation osseuse, il est désormais certain que la vitamine D joue un large rôle dans diverses pathologies : cancers, maladies auto-immunes, maladies infectieuses, maladies cardio-vasculaires... Sa carence pourrait également être associée aux douleurs chroniques, comme le suggèrent plusieurs études.

 

En France la carence en vitamine est quasi systématique pendant la période automnale et hivernale. Si vous souffrez de douleurs chroniques je vous invite donc vivement à vous rapprocher de votre médecin afin de faire doser cette vitamine. En cas de déficit une complémentation devra alors être envisagé.

Attention toutefois aux supplémentations "sauvages", la prise de vitamine D nécessite systématiquement un dosage sanguin préalable. En effet l'excès de cette vitamine n'est pas sans conséquences!

 

 

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23 mars 2012 5 23 /03 /mars /2012 17:26

stre

Voici l'analyse fonctionnelle que j'ai réalisé avec Patrick, un patient venant me consulter pour fatigue nerveuse et physique.

 

 burnout

 

Cette analyse met en évidence que face au stress nous avons tendance à privilégier les comportements n'ayant qu'une efficacité à court terme (boire du café ou de l'alcool, courir dans tous les sens...) et que ces mêmes comportements dans bien des cas ne font qu'aggraver le stress initial.

 

Quelles solutions proposer à Patrick?
Chers lecteurs je vous laisse réfléchir à ceci.

 

 

#dopage professionnel #burn out # diététique #stress 

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27 septembre 2010 1 27 /09 /septembre /2010 12:47

Bonjour, j'ai lu que notre alimentation était trop pauvre en bonnes graisses comme les oméga 3. Où trouver ces graisses et quelle quantité en consommer?

Merci pour votre réponse


Florian SAFFER:

Vous avez raison les oméga 3 sont des graisses intéressantes, elles sont effectivement sous consommées par un grand nombre de français.

Ces graisses jouent plusieurs rôles dans l'organisme:

- elles permettent aux membranes de nos cellules de bien fonctionner; les oméga 3 sont à ce titre indispensables pour que les cellules de notre cerveau (les neurones) communiquent bien entre elles.

Les cellules de notre intestin se renouvellent rapdiement, un apport régulier d'oméga 3 leur est également indispensable.

- Elles permettent à notre sang d'être suffisament fluide, ce qui permet de réduire le risque de maladies cardiaques.

- Elles réduisent les phénomènes inflammatoires; les phénomènes inflammatoires sont impliqués dans beaucoup de maladies comme l'arthrite, mais aussi certaines formes de diabète ou encore certaines maladies cardio-vasculaires


Les omega 3 se trouveront dans l'alimentation, en privilégiant certains aliments:
-l'huile ce Colza, huile de noix,

-on ne trouve pas d'huile de lin en france car, bien que très riche en omega 3 (50%), elle rancit très vite et pourrait être toxique si elle est mal concervée. Mais on trouve les graines de lin dans tous les magasins Bio, une fois mixées, elles pourront être incorporées dans l'alimentation.

  -les poissons gras : thon, sardine, saumon, flétan, maquereau, hareng...

Je vous conseille d'utiliser quotidiennement une huile type noix ou colza pour assaisonner vos plats et de consommer des poissons gras une à deux fois par semaine. Pensez aussi aux poissons en conserve comme les sardines ou encore aux filets de harengs en marinade.
Quelques noix avec votre fromage ou lors de collation est également une façon gourmande d'apporter des bonnes graisses à votre organisme.

Petite idée de menu riche en oméga 3:

Salade de mache aux noix de grenoble
Lasagnes au saumon et aux courgettes
Salade de fruits de saison
Le tout accompagné de pain au lin

bon ap',

Florian

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15 septembre 2010 3 15 /09 /septembre /2010 12:13

Stress/alimentation/prise de poids, quels sont les liens? et quelles sont les solutions?


Le mécanisme du stress est toujours le même. Il met l'organisme sous tension pour le préparer à la fuite, au combat ou à la soumission (inhibition de l'action) lorsque les deux premières options sont rendues impossibles.


Stress et calories : quels sont les liens ?
 

Dans un premier temps, un stress déclenche une montée d'adrénaline qui met l'organisme en alerte pour bouger et réagir vite. Cette première phase a plutôt tendance à brûler des calories, surtout si elle est accompagnée d'une dépense physique.
Dans sa deuxième phase, le stress s'accompagne d'une élévation du cortisol. Il a pour rôle de réparer des lésions éventuelles (grâce à son effet antiinflammatoire), et de préparer l'organisme à un nouveau stress à venir en "stockant" les calories (sucre et graisses) disponibles.


À quel moment devient-il néfaste pour le poids ?
 

« Lorsque le stress devient chronique, on constate un maintien du taux de cortisol à un niveau anormalement élevé », explique le Dr Didier Chos. C'est ce que l'on appelle le stress "mal géré". Cette perturbation biologique peut conduire à deux tableaux cliniques différents.
•L'organisme se met sur le mode "réserve" en permanence. Le métabolisme de l'insuline se dérègle, et on constate une augmentation de la graisse abdominale. Ce schéma est fréquent chez l'homme et chez la femme en pré-ménopause. Cette prise de graisse, de type androïde, majore le risque de développer un diabète de type II et une maladie cardiovasculaire.
Quelles solutions ? Envisager une nouvelle façon de s'alimenter en adoptant un régime d'inspiration "crétoise"*, riche en fruits, légumes et légumineuses avec une reprise d'activité physique régulière, idéalement trois fois trois quarts d'heure par semaine.

• L'organisme, pour se défendre contre les agents stressants, "commande" également une augmentation de la production de sérotonine (une hormone apaisante qui aide à la prise de recul). Lorsque le stress perdure, ce phénomène aboutit à un épuisement des capacités de fabrication de sérotonine. Ce manque va se traduire par une irritabilité à fleur de peau et du grignotage compulsif (plutôt sucré). La satiété, normalement sous contrôle de la sérotonine, n'est plus freinée, et la prise de poids s'amplifie.


Quelles solutions ? Faire le plein de sérotonine grâce à une alimentation adaptée
 

 Le tryptophane est un acide aminé permettant la synthèse de sérotonine, hormone impliquée le bien-être.  Cette molécule se trouve en grande quantité dans les produits laitiers, les noix de cajou, la moutarde,  les graines de courges ou encore les graines de lin.


Pour que cette synthèse soit optimale le repas contenant ces aliments riches en tryptophane  doit contenir des glucides  (pâtes,  pain complet, miel, sucre, confiture…).

 

Concrètement, il est recommandé aux personnes souffrant de carence en sérotonine de prendre une collation entre 16h30 et 17h30, moment propice à la synthèse de sérotonine.

 

Exemples  de collation : une tartine de pain complet  et confiture, 5 noix de cajou, une pomme  Ou un petit bol de flocon d’avoine avec du lait et un peu de miel.

Le dîner sera lui riche en féculents,  végétaux et  laitages et limité en protéines animales (viande, poisson, charcuterie, oeuf…). Ce type de dîner lacto-végétarien engendre un meilleur passage du tryptophane à travers la barrière hémato-encéphalique du cerveau.

À l’inverse, un dîner trop riche en protéines pourrait perturber la synthèse. En effet, cela peut provoquer une concentration sanguine plus importante de tyrosine, un acide aminé qui permet la fabrication de dopamine, l’hormone de la vigilance. La grosse entrecôte au dîner n’est donc pas conseillée !

Exemple de dîner lacto végétarien:

Potage de légumes ou crudités (agrémenté de graines de lin moulues)
Pommes de terre ou pâtes ou riz
Yaourt ou fromage
Fruit frais ou compote ou fruits séchés (abricots, figues...)

 

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19 juillet 2009 7 19 /07 /juillet /2009 22:26

 

 

Tous les mois c’est le même problème, les jours précédents vos menstruations votre poitrine est gonflée et douloureuse, votre abdomen est dur, vous vous sentez irritable, vous avez des sauts d’humeur,  des fringales sucrées dans l’après midi… vous souffrez peut être du « syndrome prémenstruel ou SPM ».

 

Une nutrition adaptée permet de limiter ces symptômes forts gênants.


 

Voici les quelques astuces pour limiter les effets nuisibles du SPM

 

Les deux semaines précédents vos menstruation :

 

  • Prendre un complément alimentaire contenant du magnésium et de la vitamine B6.


Prendre, au moment du repas, un supplément fournissant 300 mg de magnésium. Si les résultats ne sont pas évidents après deux mois, prendre 300 mg deux fois par jour. 


 Remarque: Privilégier le gluconate, le citrate ou le chlorure de magnésium ou encore le magénsium marin, car ces suppléments sont moins susceptibles de provoquer des troubles digestifs et constituent une source de magnésium plus assimilable que les autres formes.

 

Le magnésium est également présent dans divers aliments : légumes secs (lentilles, haricots en grain...), pain complet, eau minérale de type Hépar, Rozana...

 


La semaine précédent vos menstruations et pendant vos menstruations :

 

  • Consommer suffisament d'aliments riches en calcium : laitage, fromage, eau minérale Hépar ou de Contrex, sardines en conserve, boisson au soja enrichie en calcium...
  • Pour les petites mangeuses de produits laitiers (moins de deux portions par jour), je vous conseille de prendre un complément alimentaire apportant du calcium (1000 mg par jour)
  •   Consommer suffisament de bonnes graisses de type oméga 3 : les 3 principales sources sont l'huile de colza, l'huile de noix et les poissons gras (flétan, hareng, sardine, saumon...).
  • Si vous avez un petit creux l'après midi, prenez une collation associant glucides complexes et glucides simples ainsi qu'un laitage et éventuellement un fruit

 

exemple : tartines de pain + chocolat + un verre de lait OU 1 barre de céréales et un yaourt OU galette de riz + miel + fromage blanc et 2 prunes

 

Cette collation "sucrée" favorisera la synthèse de sérotonine qui est l'hormone de la sérénité par excellence. Cette sérotonine réduira votre irritabilité et freinera vos pulsions sucrées de 2ème partie de journée.

 

  • Limitez votre consommation de café, thé (2 tasses par jour maximum) et d'alcool (1 verre par jour maximum). Opez pour des boissons décaféinées, des eaux minérales, des infusions (verveine...).
Florian SAFFER
Diététicien - psychonutritionniste
Comportementaliste

 

 

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19 avril 2008 6 19 /04 /avril /2008 14:40
Qu'est ce que c'est?

Les acides gras oméga 3, notés w3, font partie des lipides (graisses).
Les acides gras (AG) sont les principaux constituants des graisses.
Les oméga 3 sont indispensables, c'est-à-dire que l’organisme ne sait pas les fabriquer et qu’ils
doivent donc être apporté par l’alimentation.

Besoins nutritionnels conseillés

L’alimentation actuelle est assez pauvre en oméga 3. Un déséquilibre avec d’autres acides gras,
les oméga 6, est observé. Or ce déséquilibre est potentiellement néfaste pour la santé. Il est donc
important d’augmenter sa consommation d’aliments riche en oméga 3.

Les sources alimentaires d’oméga 3

Ils sont retrouvés en grandes quantités dans certains poissons gras : maquereaux, saumon
sauvage, sardines, anchois, harengs, thon, haddock, morue et la truite.

Ils sont également présents dans les huiles de colza, de soja, de noix ainsi que les huiles de
poissons (huile de foie de morue…).

On les trouvent aussi dans les noix, dans les graines de lin, et en quantité moindre dans les feuille
de pourpier, dans les épinards, la mâche, le chou, la laitue, dans les algues marines comme la
spiruline.

A quoi servent-ils ?

Ils sont protecteurs contre le risque cardio-vasculaire et l’infarctus du myocarde.

Ils diminuent les taux de triglycérides, et l’inflammation au niveau de la paroi des artères (action
contre l’usure des artères)

Ils sont également bénéfiques pour le cerveau. Des études ont confirmé que les dépressifs ont
souvent un déficit en w3.

Ils sont indispensables au le renouvellement cellulaire.

Ils jouent un rôle anti-inflammatoire et anti-allergique grâce à leur production de prostaglandine.

Ils permettent de prévenir de la DMLA (dégénérescence maculaire liée à l’âge). La DMLA est
une pathologie provoquant une dégénérescence progressive d’une partie de la rétine (la macula),
et entraînant une diminution progressive des capacités visuelles (baisse d’acuité d’un oeil ou
parfois des deux, modifications des visions de la couleur, déformations).

Ils interviennent enfin dans le développement de la rétine et du cerveau du foetus. Il est donc
intéressant d’apporter une supplémentation chez la femme enceinte les derniers mois de
grossesse. Après l’accouchement, les w3 aideraient à lutter contre la déprime et les troubles
d’humeur, souvent observés en post-partum.

En pratique

Utiliser de l’huile de colza ou de noix pour confectionner sa sauce salade.

Manger 2 à 3 fois par semaine du poisson dont au moins une fois du poisson gras (maquereau,
hareng, thon, anchois, saumon, sardines).

Pensez aux poissons en conserve (thon, sardines, maquereau…), très économiques et très
pratiques

Ajouter régulièrement à vos collations des fruits oléagineux (noix, noisettes…)

Ajouter éventuellement des graines de lin à vos préparations ou à votre pain maison
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approche comportementale
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Le DVD

Articles RÉCents

Le livre sur la matrice ACT

Livre sous la direction de Kevin Polk et Benjamin Schoendorff comprenant un chapitre dédié à l'utilisation de la thérapie ACT dans les troubles alimentaires rédigé par Florian Saffer.
Livre dédié aux professionnels