Selon une étude australienne (Macquarie University), l'adoption d'un régime alimentaire occidental (riche en graisses saturées et en sucres raffinés) mènerait à long terme à des déficiences cérébrales ainsi qu'au développement de conditions neurodégénératives.
Les chercheurs ont passé en revue des éléments issus d'études sur l'animal ou sur l'homme (données neuropsychologiques, épidémiologiques et neuroimagerie). Ils ont ainsi mis en évidence des altérations de certaines fonctions neurologiques : les capacités cognitives (dont la mémoire épisodique, l'attention et l'inhibition) et les processus de récompense. Même si les recherches relatives à l'humain ne sont qu'à un stade précoce, il existe des éléments permettant d'établir un lien entre le régime occidental et une déficience de la fonction cognitive.
Les chercheurs ont notamment montré qu'un régime alimentaire de type occidental mènerait à des changements dans les régions cérébrales reliées à la régulation énergétique ainsi qu'à l'appréciation affective de la nourriture. Ils suggèrent que ce type de régime riche en gras et en sucres puisse être un facteur contributif à l'apparition du TDAH (Trouble de Déficit de l'Attention avec Hyperactivité) et de certaines maladies neurodégénératives.
(« The long-term impacts of Western diet on human cognition and the brain » / Heather F. et al. in Appetite, 2013)
Source : VitaWatch - Février 2013