Avez-vous déjà observé que notre cerveau adore nous comparer aux autres ? C’est un de ses passe-temps préféré, n’est-ce pas ?
Ne vous arrive-t-il pas de comparer vos cuisses avec celles de votre voisine ? A scruter celles qui auraient plus de ventre que vous ?
A chaque fois que nous nous laissons happer dans la comparaison à l’autre nous pouvons observer deux conséquences, soit nous sortons perdant de la comparaison ce qui généralement nous fait souffrir et alimente notre critique intérieur, soit nous sortons gagnant et dans ce cas même si nous éprouvons un bref soulagement il est rare que cela nous rende profondément heureux.
Lors d’une interview sur France Inter l’acteur Thierry Lhermitte interrogé sur sa réussite et l’importance qu’il pouvait donner aux nombres d’entrées que pouvaient faire ses films déclarait « je n’aime pas perdre et gagner ne fait aucun plaisir, donc je ne joue pas »
(interview émission Boomerang mardi 31/06)
Cette phrase résume parfaitement ce qu’est la comparaison à l’autre, un jeu dans lequel nous sommes presque toujours perdant.
Sonya Lyubomirsky de l’université de Californie a mené une étude sur la tendance à se comparer aux autres et a conclusion est sans appel : les gens malheureux se comparent constamment aux autres et accordent une grande importance aux réussites.
A suivre
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