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16 avril 2013 2 16 /04 /avril /2013 10:44

Tous les nutritionnistes du monde sont d'accord sur une chose, la prise de poids est lié à une consommation calorique supérieure aux besoins de l'organisme.

Pour mincir il existe donc deux solutions :

- manger de la même façon qu'avant mais des' aliments peu caloriques (mais aussi peu goutus): yaourt 0%, viandes blanches, poisson vapeur, légumes sans gras, fruits...

- ou manger moins, c'est à dire manger de tout mais en arrêtant de manger dès que l'organisme envoi les signaux de "stop". Un mangeur à l'écoute de ces signaux peut manger de tout sans grossir, il s'arrêtera de manger dès que son corps aura reçu suffisamment d'énergie.

Personnellement je préfère travailler avec cette 2eme méthode qui me parait finalement pleine de bon sens,  le plaisir de la table est conservé et la frustration est absente.

Pour beaucoup il est difficile de savoir quand arrêter de manger, les signaux sont mal perçus ou la gourmandise fait parfois manger plus que sa faim.

Il faut apprendre à sortir de table dans sa "zone de confort"

La zone de confort, en gros, ce serait l'état dans lequel on se sent bien après avoir mangé : on prend son repas, on mange, et puis on s'arrête parce qu'on n'a plus faim et que l'on n'est pas encore "trop plein"...

Bref, on ressent un état agréable qui nous situe dans notre "zone de confort". Un état plaisant, un juste équilibre à mi-chemin entre le "pas assez mangé" et le "trop mangé", bref une sensation de justesse, et avant tout de confort digestif!

Voila les questions qu'il faut se poser au cour d'un repas :

- "si je me ressers (ou si je finis mon assiette) aurai-je encore de la place pour le dessert?"

- "si je me ressers (ou si je finis mon assiette) est ce que je ne serais finalement pas moins bien que maintenant?(ventre trop plein, écoeurement...)"

-"si je me ressers (ou si je finis mon assiette), est ce que je serais toujours dans le plaisir?"

Généralement cette approche permet d'excellents résultats, mais elle demande une remise en question complète du comportement alimentaire du patient. En même temps on ne peut pas mincir sans modifier sa façon de se comporter face à l'alimentation. La baguette magique amincissante n'existe malheureusement pas...

Florian Saffer - diététicien - comportementaliste

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commentaires

H
<br /> Oui, vous avez tellement raison, il n'y a pas une solution miracle pour maigrir, cela nécessite un effort. Ce qui est un peu difficile c'est de se situer dans cette zone de confort, comment la<br /> bien déterminer pour que l'on n'ait ni sensation de faim ni sensation de trop manger.<br />
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E
<br /> Honnêtement, je doute que la prise de poids soit uniquement liée à un facteur calorique. Je pense que c'est principalement la surconsommation de sucre et de produits sucrés qui est encouragée par<br /> l'industrie. Personne ne pointe du doigt ces produits, alors qu'ils sont la principale cause de prise de poids avec tout le reste de la malbouffe. On peut très bien manger plus de calories qu'on<br /> en dépense mais seulement s'il s'agit de calories qualitatives : car uniquement parler de calories, c'est omettre l'aspect qualitatif des aliments qui est capital dans le cadre d'une alimentation<br /> saine.<br />
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F
<br /> <br /> l'industrie s'arrange pour nous faire manger plus de calories que nos besoins, c'est une évidence. Bonnes et mauvaises calories, cela reste aussi une question à se poser effectivement.<br /> Bien évidement j'encourage plutôt la consommation d'aliments non transformés et de bonne qualité nutritionnelle sans pour autant diaboliser quoi que ce soit.<br /> <br /> <br /> bonne journée Emmanuel<br /> <br /> <br /> <br />
E
<br /> Une approche 'naturelle' sympathique et surtout logique,<br /> Merci pour ces conseils !<br /> Edith.<br /> <br /> <br />
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W
super article, je suis tout à fait d'accord.J'ajoute une astuce. Parfois à rester à table on ne sens plus ses sensation, donc moi je me levais (et je le fais encore parfois), j'allais dans la cuisine et là je me demandais "est encore faim?" en mettant ma main sur mon estomac. Il dur de pendre du recul à table quand on est en pleine discussion donc, en prenant quelques secondes pour nous dans une autre pièce c top!!!Je rajoute aussi que, à chaque fois que j'ai Envie de manger, je me demande toujours si j'ai faim et si j'ai faim et que je mange apres quelques bouchée, je me demande si j'ai encore faim et je suis attentive à mes sensations. C'est ainsi que j'ai découvert que contre toute attente j'étais une petite mangeuse!!! donc, se demander autant de fois que nécessaire si on a encore faim.Par contre, quand on a un TCA, je sais qu'on aimerer s'arreter quand on a plus faim, mais que justement on y arrive pas... d'autres stratégies posivites sont alors à mettre en place.(donc, arreter de manger quand on a plus faim n'est pas, j'en suis convaincue, une solution à proposer à légère à une personne atteinte de TCA, il est nécessaire d'y ajouter beaucoup d'autres astuces....):D Bon week end Florian,des fois je me dis que j'aimerais travailler avec et un spy et un dietéticien... je vais retourner voir ma thérapeuthe... avec ce genre de trio on pourrait faire avancer tellement de personnes :D
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